Je n’ai pas arraché
un morceau de ma
peau pour ça. Mais
pour le recracher sur l’
écran. Ce sang est le
sang de tous mes
morts. C’est dire
son prix, ce qu’il
m’en coûte...L’
incessante blessure
toujours ouverte
à n’en plus...L’
incessante marche
au plus près d’un
vide, comme une
ligne suivie, à
défaut
d’obtenir cette
impression de vie.
Lorsque l’on entend
même de très loin
une seule allusion
à l’absence, glissée
là dans la discrétion
d’une cour intérieure.
D’une imprudence que
l’on traque encore, ici
comme ailleurs, dans
mon corps comme dans
la ville...Vu le peu de
distance qu’il y a
désormais entre la
peine et ces murs.