jeudi 27 septembre 2007

Des Terres Noires


Pauvre bâtard survivre

Ne te pisse pas dessus

C’est mal des nouvelles

Il apaise bien des tourments

Il éteint bien des incendies

Avec sa fiole d’éther

Lassé trop lourd à porter

Lassé trop lourd à porter


Des parades et des pleurs

Violents mots de tête

La beauté est brutale dans les

Complexes et les rues

Défonce ! Défonce !

Les clivages des rivages

Des rivages des clivages

Les chants hantés les seuls


Echappés de ce triste théâtre

Triste scène à ce ridicule

Ridicule et linéaire théâtre

Des news camisoles allez

Au diable je ne veux pas

De vous conséquence

Logique d’un rejet total

Et d’un repli sur PJ Harvey


Sec sec sec comme un

Verre de London Dry Gin

Booth’s Gordon’s Old Lady’s

Dans lequel flotte entre

La vie et la mort des terres

Noires les plus fertiles

Qui se couvrent de neige

Au moindre déséquilibre


Les temps s’étourdissent et

Disjonctent au gré des sangs

Des grues qui relèvent un quartier

Des pavés dissociés qu’il n’est

Plus nécessaire de jeter (sur toi ?)

Chaque chose à sa place la mienne

Est dans l’entre de la raison :

Nulle part

Je m’arrache en Haut