dimanche 21 septembre 2008

Because Of Drugs


Une Ville Sans Nom 288
Mise en ligne par YK.2

Depuis cette nuit
Hérissée défunte
Les interdits oubliés
Comme un flingue

Caché quelque part
Pour le cas - on reçoit
Un orage - belle fusillade
Qu'on pense tout bas
C'en est une pour sûr

Même qu'elle vient de
Pas loin - quelques années
On va dire - pas plus
Pas moins : toutes ces
Cartes d'abonnement
De transport d'achat
De fidélité - des guerres
Anciennes quand j'étais
Avant fanatique

Flingue - torche urbaine
En code colère et combat
Pour finir : épave consu-
Mériste - même pas peur

J'ai jamais su être calme
A l'intérieur et pourtant
Je m'éloigne toujours plus
Ca pilonne méchamment
Résultat : bientôt foudre

Mon pardon c'est la
Foudre - et moins c'est
La mort : please close the
Door - et je prie Dieu
Pour qu'il en soit ainsi

mardi 2 septembre 2008

Cry For Mercy


Des remèdes évasifs

Un ciel bourbeux - il

En sait des secrets - des

Trucs bien rudes sur les

Graves et les louches

La gravité de cette enclave

Mal définie : des filles et des

Gars agglutinés - rues

Etroites soudain élargies

Par des voies rapides -

Vilains bars - surtout des

PMU - restaurants ouvriers

Et la brasserie envahie par

La végétation - ce jardin

Plein d’enfants dont certains

Se retournent en voyant un

Type qui boite un peu

Un peu beaucoup selon

Les heures ou la lassitude -

J’ai vu le reflet de toute

Une vie : un truc impossible

A définir - tout près de

Chuter dans un risque

Mais lequel ? Mais pour

Qui ? Cette enclave

Emprisonne elle fait

Peur - combien sont-ils

A s’y jeter corps et biens

Chaque jour que s’accorde

La conscience à vif

De quoi d’ailleurs ?

Un autre carrefour

Une autre valse toxique

Au seuil d’une autre partie

Qui ne tremble plus car

Purgée de son sang - si seulement

Je pouvais y croire - si

Seulement j’avais pu y croire

Ne serait-ce qu’une minute

Tout aurait ou le contraire

Je tire sur moi




dimanche 31 août 2008

Jour Des Affres


Ce n’est pas quelqu’un

L’envers de l’angélus

C’est une simple idée

D’où tombent à coups

D’histoires nocturnes

Les matricules - gens


D’Eglise qui se tuent

Ce n’est pas quelqu’un

Que l’on porte - c’est

Un simple trait - un

Putain de cliché - pour-

Quoi ai-je tant donné ?


Pour recevoir ces

Regards de merde

Pour recevoir l’écho

Dérisoire - qu’ils

Aillent d’illusion

En illusion - je vais


Mourir d’épuisement

Je vais courir à perdre

Ce nom - ce cas qui

Me sert de camouflage

Bien dissimulé au

Sein de cette ville


Tant chérie - un jour

De Dieu - tonnerre sur

L’origine : ce quartier

Village de départ

Ce n’est pas quelque

Chose que l’on transmet


Un Teenage Fanclub

Des images qui se gravent

Sur fond de triste constat

Je descends vers un

Lavoir au creux d’une

Vallée - saignée de rage


Quel bel endroit

L’eau claire qui s’écoule

Dans un souffle - main

Trempée dans le froid

J’aurais pu naître ici et

Devenir ce toxicomane


Qu’au fond je suis sans

Une once de regret : auprès

Du lieu - auprès de lui

Auprès d’un bateau qui

Trône sur des cales et boire

Le calice jusqu’à la lie...



mercredi 27 août 2008

We Need Prayers


Light Flare 110
Mise en ligne par YK.2

Merdique tellement
Harmonie - s'abattre
Elle tient debout

Contre douleurs et
Rien à l'horizon

Des grues fines à
L'essence maritime
Et des naissances
Inutiles - la mort
Des immeubles ouverts
Comme des ventres

A l'acharnement dépend
Le populaire du coeur

Les années là - cité
Où je - sinon plus de
Paroles - plus de...

Et de voir la destru
Et de voir l'intrus
En être un - un foutu
Supporter le décri

Tomber dedans - l'
Eternel macchab
Des prières instables

Alléluia
Fuck

mardi 19 août 2008

Time Is Up


Qu’il ne parle plus

De la belle époque

A force de flinguer

Son moral avec tout ce

Qui traîne et ses oreilles

Avec un tas de conneries

Le cauchemar a pris forme :

Y dort plus - toutes les heures

Y s’réveille pour un bruit

Pour un autre - assis dans

Son lit y compte les minutes

Paraît qu’il attend la mort

Tandis que dehors des motards

Font la course des types se

Foutent sur la gueule et puis

Quand même y a des gens

Qui dorment - ceux-là c’est

Les pires - comment qui font ?

Médocs ? Alcool ? Amour ?

La nuit est longue à regarder

Par-dessus ces fragments de

Quiétude - à faire le bilan

Des faces patibulaires vient

Le moment où tu remontes

Trop en arrière où des

Fumerolles s’échappent du

Sol où la mémoire enrobe

A peu près tout ce qui lui

Tombe sous la main

Même l’odeur tenace de la

Weed que fume la voisine du

Dessous n’y résiste pas

Peut-être sa propre face...

Elle a tant changé en quelques

Mois - tout juste - et c’est

Le futur proche qui le réveille

Ainsi - avec la tension il garde

Son âme et ce qu’il a vu

On spécule pas par ici - on

Lobotomise les mémoires

Que l’époque se fasse dessus

A la fin c’est l’idéal - cette belle

Epoque est sur le départ - elle

Suit les autres sous des tas

D’appartements qui brillent

Par leur incohérence - à force

De ne pas choisir les nuits

Deviennent si longues...


lundi 18 août 2008

The Old, Old Story


Une Ville Sans Nom 262
Mise en ligne par YK.2

Maîtrise plus son
Ni sa et encore
Prescrire effacer
Laisser du vide
Et de l'air - tous ces
Rendez-vous pénibles
L'odeur des vêtements
Neufs les cris des gamins
Et des signes publicitaires
Sérieux problèmes avec
Tout ça certains jours
Va et marche et l'épargne
C'est convenable
J'ai rebroussé chemin
Pas la peine puis je suis
Revenu - patience -
Pourtant je n'entends rien
Je ne sens rien et c'est
Angoissant - d'un coup
Je ne suis personne
Série de chiffres de codes
Repaire à gangsters comme
On dit - comme on disait
Maintenant c'est une bonne
Chose - c'est une carrière
Comme une autre - pas vrai ?
Les quartiers qu'on traverse
Avec une putain de paire
De Barleycorn aux pieds
Grain d'orge...on foule
On se raconte une lutte
Qui n'aura pas lieu
Faute d'un combattant
Tout le monde n'est pas
Capable de lutter comme...
Comme personne - Jack ou
John - un jour ça se terminera
Par une sale histoire - surtout
Pas contre - c'est seulement
Que les quartiers tombent
Et se relèvent plus riches
Mais sans...

vendredi 15 août 2008

A Private Individual


Elément sous voltage

La congestion en phase

Volte-face et virage

Dans la métamémoire

Je suis déjà passé

Par là - j’ai déjà vécu

Ça quelque part ailleurs

La condition de l’extérieur :

Ces immeubles anguleux

Ces plans des réseaux

Occupés à longueur de

Temps - comme une

Rocade envahie


Le devenir toujours

Remis - toujours déplacé

Toujours plus vite - je

Touche la trame cristal-

Line - elle échappe à

L’équilibre - ces bruits

Stridents d’usines sont la

Teneur des métropoles

Elle débute à peine

La terreur des good boys

Alors qu’ailleurs on modèle

Vies et rêves solitaires

La condition future


De pluies involontaires

Et d’activités diffuses

Ce bleu semblable aux

Lacs - ce noir au

Crépuscule poli - nuées

De marcheurs comme

Des marques sur le verre

Explorant les modes

L’aura recyclée des maîtres

A penser - gourous à poil

Camés violents et casus

Belli partout - mutations

Révélées - état d’osmose...


Alone