Time Is Up
Qu’il ne parle plus
De la belle époque
A force de flinguer
Son moral avec tout ce
Qui traîne et ses oreilles
Avec un tas de conneries
Le cauchemar a pris forme :
Y dort plus - toutes les heures
Y s’réveille pour un bruit
Pour un autre - assis dans
Son lit y compte les minutes
Paraît qu’il attend la mort
Tandis que dehors des motards
Font la course des types se
Foutent sur la gueule et puis
Quand même y a des gens
Qui dorment - ceux-là c’est
Les pires - comment qui font ?
Médocs ? Alcool ? Amour ?
La nuit est longue à regarder
Par-dessus ces fragments de
Quiétude - à faire le bilan
Des faces patibulaires vient
Le moment où tu remontes
Trop en arrière où des
Fumerolles s’échappent du
Sol où la mémoire enrobe
A peu près tout ce qui lui
Tombe sous la main
Même l’odeur tenace de la
Weed que fume la voisine du
Dessous n’y résiste pas
Peut-être sa propre face...
Elle a tant changé en quelques
Mois - tout juste - et c’est
Le futur proche qui le réveille
Ainsi - avec la tension il garde
Son âme et ce qu’il a vu
On spécule pas par ici - on
Lobotomise les mémoires
Que l’époque se fasse dessus
A la fin c’est l’idéal - cette belle
Epoque est sur le départ - elle
Suit les autres sous des tas
D’appartements qui brillent
Par leur incohérence - à force
De ne pas choisir les nuits
Deviennent si longues...