mardi 19 août 2008

Time Is Up


Qu’il ne parle plus

De la belle époque

A force de flinguer

Son moral avec tout ce

Qui traîne et ses oreilles

Avec un tas de conneries

Le cauchemar a pris forme :

Y dort plus - toutes les heures

Y s’réveille pour un bruit

Pour un autre - assis dans

Son lit y compte les minutes

Paraît qu’il attend la mort

Tandis que dehors des motards

Font la course des types se

Foutent sur la gueule et puis

Quand même y a des gens

Qui dorment - ceux-là c’est

Les pires - comment qui font ?

Médocs ? Alcool ? Amour ?

La nuit est longue à regarder

Par-dessus ces fragments de

Quiétude - à faire le bilan

Des faces patibulaires vient

Le moment où tu remontes

Trop en arrière où des

Fumerolles s’échappent du

Sol où la mémoire enrobe

A peu près tout ce qui lui

Tombe sous la main

Même l’odeur tenace de la

Weed que fume la voisine du

Dessous n’y résiste pas

Peut-être sa propre face...

Elle a tant changé en quelques

Mois - tout juste - et c’est

Le futur proche qui le réveille

Ainsi - avec la tension il garde

Son âme et ce qu’il a vu

On spécule pas par ici - on

Lobotomise les mémoires

Que l’époque se fasse dessus

A la fin c’est l’idéal - cette belle

Epoque est sur le départ - elle

Suit les autres sous des tas

D’appartements qui brillent

Par leur incohérence - à force

De ne pas choisir les nuits

Deviennent si longues...