Pourquoi je cours et
Je cours sans cesse
Pour que la vie
Ne se brise
Cette tristesse
Errante
Et son rire
Parfois
Lumineux
Où brûle
La mémoire
Au seuil des
Terres habitables
Au-delà c’est
La mort
Ces rues
Livrées à nos
Doutes
A leurs musiques
Stériles