jeudi 5 juin 2008

Offcut 10


Light Flare 85
Mise en ligne par YK.2

Sale enflure de livre
Sacré - les blancs
M'enlacent et se cassent
A travers les dépenses
Urbaines - sale enflure
De livre sacré : qui rebondit
Sur le malade jouissant
Comme un ange les bras
Implorent leur sacre

Pull The Trigger


J’en avais la tête

Qui s’barrait en

Sucette - un dur labeur

Détruit par des Caterpillar

En plein dans la Place

Des chevaux qui sortent

Des murs et galopent

Beaux comme le Diable

L’outrance violente belle

Comme l’enfer - IL dégrafe

Décroche le billet d’un

Retour à bloc - contre

Les façades - elles tirent

A balle réelle - à balle

Réelle - le fils de toutes les

Chiennes tu ne réponds pas

Tu ne réponds jamais

Décompose-toi ! Que ces

Chevaux te passent sur

Le corps et que se répande

Dans les rues ta substance

L’autel d’un abîme où

La vie à présent s’éternise

Pour quelques stimulants

PULL THE TRIGGER

Si même la technologie me

Lâche la fatigue m’arrache

Cette énergie de l’excès

A l’abandon pile devant

Le réveil pile devant la détente

PRESSE LA DETENTE

Pour me reposer pour me

Sauver fuse l’étreinte des

Effusions - pile devant la

Gare et ses voiles et ses passes

Réelles - voilà elle ne parle plus

Muette - t’es bidon t’es bidon

Un rien te met par terre sauf que

Je me relève à chaque fois - PULL

THE TRIGGER - le réveil de

L’énergie coulée dans le béton

Sans rien attendre sans rien

Demander : la terreur des feintes

Je reste au milieu et Goodbye

Qu’une étreinte me laisse en

Pagaille - c’est fait profane et bien !

Sale enflure de livre sacré

Ta beauté m’arrache du sang

Les blancs m’enlacent et se

Cassent à travers les dépenses

Urbaines - sale enflure de livre

Sacré : qui rebondit sur le malade

Jouissant comme un ange les bras

Implorent leur sacre !

mercredi 4 juin 2008

Chronic Drunkard

Against Holy City


Je préfère crever

Que d’revoir ta gueule”

Les couleurs soudain

S’étourdissent - ça fait

Un mélange bizarre

Qu’il convient de sur-

Monter - à ce prix

Etrange : la mécanique

Céleste est un foutu cirque

Grotesque - “et même

Je vais te dire : plutôt

Crever cette nuit que de

Revoir le jour s’il te

Porte encore


Du coup je ne sais plus

Suis-je une ordure ou

Un type bien ? Dans ce

Creuset la débauche

Esclave luxure vérité

Impossible j’ai besoin

D’y voir clair mais je

M’aveugle dans ce

Front de lumière collision

Des mondes l’objet des

Convoitises - on n’est

Pas là pour libérer

Connerie des parades

Dans les cendres


Moi je m’agenouille

En passant près des

Portes immenses verrouillées

Par l’étrange domination

Des plaques - architectes

Malades de l’abstrait

Ça converge le vertical

L’horizon des teintes

Surpasse bien des raisons

Fumiers pourritures dans

Un même récipient : c’te

Rédemption - un épieu

Dans ton visage insultant

Fer plat coeur du Ponant


Cité pour chasser

D’un coup compagnons

Impossibles : “je préfère

Crever que d’revoir ta

Gueule” - faut continuer

Après ça - alors je pars

Equipé d’une hache


mardi 3 juin 2008

In The Last Resort


Une Ville Sans Nom 178
Mise en ligne par YK.2

Les danses avec la
Fin la décrépitude les
Regards au fer rouge
Tout ça c'est vraiment trop
Sale - attendre des
Mots ? Tu parles ! On
S'expose aux tripes
En bonne trajectoire
Désespérée il vaut mieux flirter
Avec le dernier souffle - on s'en
Fout pas mal de l'ascension
Y a beaucoup plus lourd
A cerner : la dévotion harassée

La Nuit S’armait


De la figuration

Se hâte - faut dire :

C’est pas toujours que

La nuit s’affole pour la

Plupart - alors que pour

Moi ça peine et souvent

Dans les coursives que font

Les traverses des cahots

A nouveau sur le cul

Le frein à main bloqué

Personne ne peut marcher

Combien de temps cela

Va-t-il durer ? La reprise

Nationale - ce Nebraska

D’anthologie qui va finir

Par sacrifier la santé - je vois

Cette fille au comptoir - les

Types malsains qui reniflent

Comme des chiens - j’ai toujours

Ce cabot démoli par la faim

Qui me poursuit dans les

Escaliers - mélodie mélodie

A quoi je m’accroche encore ?

Oh quelle nuit quelle nuit

De grâce traversée de violons

D’incrustations passionnées

De monstres au fond des villes

Rêve merdique rêve merdique

Encore explosé sur la pile

De disques - ce con à poil

Ras essaie de me mordre

Me mord dans l’étage - l’os

Rongé perdu à côté d’une

Gamelle en argent - putain

Personne ne peut personne ne

Peut rien pour moi - je le sais

Pourtant quelle belle passion

La ville et son underground

La misère se baladant seule

Avec en attache mes pleurs

D’effroi mes pleurs en rêve

L’écho de la douleur

Oh que j’ai mal - cette épaule

S’arrache - cette épaule m’

Arrache des cris des cris

De rage - il s’affale comme un

Roi - je m’écroule comme un

Nase sur les sons biseautés ce

Meuble en cavale marmonnant

Des trucs - encore de noires

Reprises - tout ça passionne

Les coursives et dessoude le mort

La nuit s’armait pour les traverses...

lundi 2 juin 2008

A Constant Battle


Il écrit : ce corps

T’abandonne - ce corps

Est en guerre - un miroir

Criblé de balles - des trous

Gros comme ça - après

Après il se gratte le bras

Jusqu’au sang - rive cruelle

Avec dans la tête une musique

Menaçante tout droit sortie

De ses pires éclats de joie

God is love - comme

C’est drôle : le bâtard se

Cache au fond d’une

Bouteille - si Dieu est

Amour alors le vin est

Bien son sang - rouge

De haine et de colère


Le voilà parti pour un

Voyage au bout de

L’humain - morceaux

Débris de joie - ce qui

Circule tôt le matin

Dans ces artères les

Branches de la cité

Renaissante - comme

Elle est belle à présent

Tôt le matin sillons pro-

Moteurs - si Dieu est amour

Alors le sang qui circule

A bien cette saveur

Se déroulant avec lenteur

Presque solide : le vin

Est son sang - et les

Poings durs comme de


La pierre - de taille

La pierre - de celle qui

Aboie de celle qui

Scintille - ça le fait

Rire comme ça :

Mon Dieu faites qu’il

Ne devienne pas ce reflet

La copie conforme une

Pierre indestructible

Sur laquelle se cassent

Le pur et l’innocence

Tu veux rester humain

Pas vrai ? Tu veux rester

Un homme entier pas vrai ?

Alors le chemin sera dur

Pour le rester : la beauté

Est terrible - animale


What’s your poison?

vendredi 30 mai 2008

To My Regret


Une Ville Sans Nom 169
Mise en ligne par YK.2

Etourdissant
A partir d'un point
La vue de ce bleu
S'étouffe dans les
Premières falaises
Devenues urbaines
Je vois cette ville après
L'avoir tailladée
Maintenant la limite
Délivre son savoir :
Le mal est fait - le
Mal éteint les regrets