Souvent on a vu
Avant de se taire
De n’être que l’ombre
D’une solitude
Le corps trop lointain
Et l’esprit trop azuré
Comme on marche
Sur du vide
Les yeux perdus
Dans l’étendue
Construite
Qui à cet instant
Ne veut plus dire
Grand-chose
Ça passera
Ça passe toujours
Cet état mélancolique
Qui n’éveille que la mer
Là-bas comme une
Autre étendue
Dans sa nature
Apaisée