C’est le paysage
D’automne
Ce rythme soutenu
De seuils et de deuils
La monotonie accablante
D’un quartier endormi
Soudain rattrapé
Par le changement
Ce bleu inattendu
Arraché aux feuillages
En voie de disparition
Et le cri trop proche
D’une croyance
Aveugle
Que l’on voudrait
À l’agonie
Contre l’heure
Épanouie de la
Liberté
Et des villes enragées
Pour seul refuge