Ce que la langue
Ne sait pas
Comme de très
Vieilles blessures
L’instant même
De ce cri toujours
Entendu
Le temps d’interrompre
La bonne marche de la cité
Ivre de lumière
Celle éloignant la
Pression funèbre
Étouffée par le bruit
Tout ce que l’on
Porte en soi
Et que l’on voit
Distinctement
Autour de nous
Des arbres jamais
Vraiment immobiles
Des corps jetés
Dans le mouvement
Jamais vraiment
Sûrs de leur place