A l’épreuve d’une
promenade de santé.
Quand les places se perdent,
que les corps s’effondrent
et ne peuvent plus. A terre,
à terre…Puis qu’ils se relèvent
par des mains caressées.
Qu’ils se relancent et
se projettent vers un
horizon qui ressemble
à ta peau. A l’épreuve
de ce manque, comme
l’on apprivoise la
douleur…Et se laisser
doucement partir
dans les méandres
de ton territoire.
Comme l’on pénètre
dans ses réserves,
découvrant ses limites.
Plus tard le soir, que
l’on ne se lasse pas
de regarder. De traverser
comme des flambeaux,
nos corps en torsade…