Mais rien
de ce qui a pu s’enfuir
me quitter, me laissant
sur le flanc, au gré des
jours résiliés. Rien de
tout ça ne s’efface
Au point de croire,
entre les rues, qu’elle
vit toujours. Qu’elle
porte encore, sorte
de mise en clarté,
de direction plus
intime, alors que l’on
sait qu’elle ne porte
plus, qu’elle est
ce bois, cette innocence
un peu toxique, qu’elle
se répand en moi,
comme un fluide
perdu, une parcelle
parcourue...Mais rien
de ce qui a pu s’enfuir
me quitter, me laissant
sur le flanc...Au gré
de ces rêves que l’on
s’offre, un arrêt un
genre de trêve.