L’espace s’éteint
Comme un corps
Ses colères arrachées
Au bout d’une course
Celle que l’on dévore
Et transforme là
Pour retrouver
Par instants
La volonté
Cette onde
Qui traverse
Et décapite parfois
Ce cri éperdu
Que l’on entend
Au ras du sol
Ou solitaire
Dans le silence
D’un siècle
Comme une ville
Que l’on a tuée
Avant de la réanimer
Peu à peu