Les innocents
Qu’on voit
Comme une étendue
On sait bien la nuit
Qui les traverse
Toutes ces choses
Que l’on porte
Sans les écrire
Ce cœur nucléaire
Que l’on place
Dans un mot
Une ville
C’est assez
Une ville
C’est suffisant
Comme étendue
De tout ce malheur
Que l’on porte
Dépositaire
D’histoires
Qu’on ne dira
Jamais
C’est juste
Le cœur nucléaire
On s’y cogne
On y puise
De quoi écrire
Toujours la suite
De cette ombre
Déposée