Ce mal
Mis en fuite
Sans nouvelle
D’un ailleurs
Comme une mer
En rage
Ce feu brutal
Qui s’empare du crâne
Et qui ressemble
A la crainte
De son retour
Tu sais quelle oraison
Ça représente ?
Quel horizon
Ça détruit ?
Ce n’est pas
Le corps qui lutte
C’est l’esprit
Qui attend qu’il
S’allège
L’aveu sans fard
De sa détresse totale
Et de sa puissance