mercredi 30 septembre 2015

Nuit d'Octobre

















Et la nuit d’octobre
sa douleur divine
sommeil terrible qui
t’isole et qui s’éteint
dans la Seine

lumière tiède
un bleu du ciel
qui se prolonge
bien au-delà de Paris

ta voix qui me dit « viens »
en dépit de mon cœur
sombre

voilà ma route
possédant l’armure
de ton amour
le bonheur suprême

et mon être en deuil
s’ouvre à l’été
la lueur impatiente
des mois

encore furieux des
années dissipées
mais sans nul regret