jeudi 17 septembre 2015

Détour
















Les fautes seront
remises, déposées
comme des corps
aux restes disgracieux.

Ce que l’on marchande...
Il y a bien longtemps
que son empreinte s’est
effacée. Sauf au visage.
Une partie de la nuit,
moite de rage et d’
échappées coupables.

A refaire le chemin,
revoir les choses non
assouvies. Les revoir
encore, y trouver des
limites, comme des
lueurs extrêmes qui
scintillent au fond.

L’entrée d’une ville,
sa sortie, en éclairs
opiacés. Stériles
au détour des
premières cloisons.

Dans ce piège construit...
Nouvelle confession
de cet ordre défait,
recomposé par une
marche toujours re-
prise.