De la chambre où j’
enlace ton souffle
mon soleil assombri –
de tes pensées
inaccessibles je me
couvre – l’essentiel
de toi m’est sans
doute inconnu –
je guette parfois tes
silences ou tes
gestes qui se perdent
dans l’espace du
sommeil – mon
incendie c’est bien
peu ce que je suis
j’aurai pour toi ce
visage fait pour la
vie