mercredi 10 juin 2015

Nuit

















A demi caché
perdu dans mes
contraires - je
regarde la beauté
particulière de tes
obscénités – pendant
que tu défais le jour
dans tes pensées
endormies je
n’effleure même
pas ta peau – pour
en garder le secret –
tu es libre et nue
et moi je suis
inattendu – d’un
geste rapide je
reviens d’un
malaise dans la
nuit – aux yeux
fermés je réponds
par une éternité
étendue – les mains
jointes l’instant
d’après – les
souffrances oubliées
aux quiétudes de la
lumière pâle – il n’
est rien de plus
rassurant que ton
corps – de plus
attirant – comme
la preuve d’une
existence brûlante