Mais parfois les
maltraitances se
rappellent à mon
bon souvenir
enfumé
j’aperçois surtout les
angles – et quand son
âme a fini par s’enfuir –
ce produit toxique qui
m’appartient désormais –
j’ai d’abord souri puis pleuré
j’ai d’abord souri
avant de comprendre
que je n’arriverai jamais à
me réjouir totalement
de sa –
le dernier soupir
le matérialiser
puis le brûler
la nuque dans le
creux de l’oreiller
je compte les heures
qui s’annoncent
en fait je ne veux pas
les revivre –
ensuite j’oublie
je résilie je te
regarde encore
et toujours –
cette idée que
l’on vit après la
mort