mercredi 17 juin 2015

Devant





















Mais parfois les
maltraitances se
rappellent à mon
bon souvenir
enfumé

j’aperçois surtout les
angles – et quand son
âme a fini par s’enfuir –

ce produit toxique qui
m’appartient désormais –
j’ai d’abord souri puis pleuré

j’ai d’abord souri
avant de comprendre
que je n’arriverai jamais à
me réjouir totalement
de sa –

le dernier soupir
le matérialiser
puis le brûler

la nuque dans le
creux de l’oreiller

je compte les heures
qui s’annoncent
en fait je ne veux pas
les revivre –

ensuite j’oublie
je résilie je te
regarde encore
et toujours –

cette idée que
l’on vit après la
mort