Contre ton sein
il se peut que je
meurs – éternel
amant de ton corps
et jeunesse qui
enflamme à jamais –
l’unique essence
de ma survie
tu me conduis
vers ton sexe adoré
vers ta pensée
souvent dans les cieux –
l’écoulement de la
nuit qui recouvre
les supplices comme
les attentions – tu les
repousses ou les
accueilles – et
deviens mon
royaume transitoire
ma chair et mon sang
l’unique – un lendemain
où je te cherche encore
tu me réponds doucement
« tu me trouveras toujours »
alors sans relâche je me jette
dans les ruines – et
reconstruis