mercredi 3 septembre 2014

Saturation










Aux portes aperçues
surmontées d'un retour,
la ville presque invisible,
toujours sur le point d'exploser.
Dans cet autre métallique,  et
moi, respirant le parfum
de ta nuque, je me trouve.
J'ouvre mes bras, néglige
ce réel à bout de souffle.
C'est ma ville que je
retiens.  Des immeubles
redevables et des mirages
inscrits dans nos yeux.