lundi 15 septembre 2014

Arms


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mon arme je te
chéris - je te charge
et je tire sur mon
image - je te partage
pour que mes éclats
recouvrent jusqu’au
dernier paysage -
Et que retombe
un silence au coeur
du sanctuaire -
un bruit venu du
toit - ce même
frisson que j’ai vu
courir sur ta peau
selon nos rites
sacrés - or là
devant les flammes
toute l’étendue d’
une fureur passée
qui me submerge
à l’envi - mon arme
je te garde à mes
côtés - pour toujours
me rappeler ce goût
inachevé - la grâce
alanguie empreinte
de mélancolie - ta
réflexion sur ma peau -
« il fallait dire que
tout est au mieux »…
qu’à l’instar de son
espérance tout se réta-
blit…Comme un « château
possible »… Putain comme
une rémission – genre d’
affrontement positif –
de regard illuminé par
quelque chose de rare