samedi 20 septembre 2014

Nu




















Las de voir s'inscrire
Dans le mouvement
De tes joies le battement
De tes peines la défiance
Et la crainte. Il n'y a
Dans mon ciel que ma
Nudité, ce moi vulnérable
Que je t'offre. Les jours
Comptés qui m'assomment.
Sont ils si lourds ? Je ne
Parviens pas à m'en défaire.
A les chasser de mes yeux,
De mes pensées. Ils sont là
Jour et nuit compagnons
Trop fidèles. A mes trousses.
Et j'incline et je plie.
A genoux parfois devant
Ton paysage. Ces nuances
Me tuent je le sais.
Des failles et des cris
Intérieurs. Alors que la
Ville gronde soeur de l'
Orage je la trouve belle.
Impossible de m'en défaire.
En elle je vis toujours, en toi
Je me découvre sans fard.