mercredi 16 avril 2014

Anchor



















La poudre d’opium
à ce goût de terre,
ce goût de toi, celui
d’un éternel, d’un
éternel aux corolles
tremblées, au calice
délicat, à ton
indolence et ton
rire léger. Comme
une dernière larme
qui se livre à moi,
sur ma langue
recueillie. Au son
de ta présence,
quand le vent soulève
tes cheveux et ton
écharpe bleue.
Ce goût d’étourdir,
de s’unir, lèvres en
blessures et secret
du serment.  Clarté
si pure à l’approche
du matin, de sa terre
retournée, comme
de la poudre et son
goût d’un amour
ouvragé.