Pour autant bien vivant
je marche sur la seine,
l’immense traîne de
lumière que tu
horizonnes, déploies
comme un labour
dans ma terre. Pour
autant encore de
ce monde, gardé
des eaux montantes,
comme derrière ta
rangée, ton doux
élixir, je me pacifie,
ramené à tes pieds
j’évite la mort subite,
pour encore du temps
l’un et l’autre, aller
d’un pas de concert
bien sûr le silence,
de simple trouble
mais si...Que nos mains
se dessinant à tour de
rôle, en savent assez du
chemin pour ne rien
négliger, pas le moindre
détail de l’autre, pas
la moindre parcelle
avalée. Ce miracle
intime au soir de
nos vies.