Sans l’interligne
juste un trait
pour atteindre
d’une rame ton
expression, de ma
tête à la racine de
tes cheveux, qui flottent
au vent, alors que tes
mots furent, « on dirait
un oiseau ». Alors que
nos bras se nouèrent
à l’absence tout autour.
Je me tins sans rien
dire, sauf peut-être
que tu étais en tous
points celle. On a ri,
senti l’air pendant
quelques secondes,
avant de changer de
lieu, appliquant nos
lèvres, à cet égard
comme la sève de
l’autre, pour clore
entre nous l’espace
en trop. Ainsi que
l’on reconnaisse
sans attendre
plus loin la réponse,
dépouillée des
vêtements, le corps
de l’autre comme
le sien.