vendredi 28 mars 2014

Elevated


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’impression d’un
tableau élevé, de
m’introduire dans
ton palais, toutes
ses salles, toutes
emplies de matinées
délicieuses et par
instant d’un
crépuscule, cette
émotion, cœur affligé, 

regard inestimable,
qui balaie ces magasins
de décors, pour un
silence pieux, cet art
mort pour ce corps
de visu, au comble
d’un air saturé, de la
présence incandescente, 

ces profondes embrasures
qui sont nos failles, ainsi
ressenties, puis dévorées
une à une. Dès lors
qu’une seule parcelle
de ta...Suffit à réduire
ma fraction écroulée.

mercredi 26 mars 2014

Line Engraving


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sans l’interligne
juste un trait
pour atteindre
d’une rame ton
expression, de ma
tête à la racine de
tes cheveux, qui flottent
au vent, alors que tes
mots furent, « on dirait
un oiseau ». Alors que
nos bras se nouèrent
à l’absence tout autour.
Je me tins sans rien
dire, sauf peut-être
que tu étais en tous
points celle. On a ri,
senti l’air pendant
quelques secondes,
avant de changer de
lieu, appliquant nos
lèvres, à cet égard
comme la sève de
l’autre, pour clore
entre nous l’espace
en trop. Ainsi que
l’on reconnaisse
sans attendre
plus loin la réponse,
dépouillée des
vêtements, le corps
de l’autre comme
le sien.
 

vendredi 21 mars 2014

Yours


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans l’interruption, l’espace
entrevu, l’éclat de ces
bâtiments blancs que je
vois de là, je me transforme
peu à peu, je vois des
joggers, je vois ce que. 

Ma ville étendue, celle
pour qui j’oublie les
blondes que je grillais,
parfois à la chaîne.  

Celle pour qui je mets
la colère en joue,
cette fraction effondrée
qui m’atteint parfois. 

Dans l’interruption, l’espace
entrevu, ces toits
ruisselants d’une
pluie soudaine, je me
jette dans tes.
 

mardi 18 mars 2014

Voice Over


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour autant bien vivant
je marche sur la seine,
l’immense traîne de
lumière que tu
horizonnes, déploies
comme un labour
dans ma terre. Pour
autant encore de
ce monde, gardé
des eaux montantes,
comme derrière ta
rangée, ton doux
élixir, je me pacifie,
ramené à tes pieds
j’évite la mort subite,
pour encore du temps
l’un et l’autre, aller
d’un pas de concert
bien sûr le silence,
de simple trouble
mais si...Que nos mains
se dessinant à tour de
rôle, en savent assez du
chemin pour ne rien
négliger, pas le moindre
détail de l’autre, pas
la moindre parcelle
avalée. Ce miracle
intime au soir de
nos vies.
 

mardi 11 mars 2014

Mises A Nu


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ca pourrait se lire
ça pourrait se dire
ou s’inscrire imparable
sur nos membranes mises
à nu. Mais ça peut aussi
rester  comme la pierre
azurée, sons commençants,
puis l’insonorité soudaine du
monde, l’interruption
de nos marches
écroulement, pour ce
trouble de concert,
cet en même temps
partagé. Où ce moi
l’emporte au tien
et se fondent
en alliage entente.
Au mépris des vagues
scélérates, pour la
certitude, tu le sais,
d’unicité, ce recours
qui rivalise de grâce...

lundi 10 mars 2014

Yours Ever



















Dans le jour soyeux,
d’un été, c’était hier,
tout ce qu’il y avait
à l’extérieur, ma
détention, le corps
détrempé... Aux
heures tardives,
s’est confondu avec
tes fibres, épousant
mon esprit, de
réminiscences
mélancoliques et
intimes, rayé de joies
et de peines.  

Depuis ce jour soyeux,
d’un été à perdre
sa mort, je n’ai rien
de plus précieux...
Que nos vies comme
une tresse. Tes mains
autour de mon cou,
que tu serres doucement. 

Ce frein que tu desserres
de ta bouche, mon
impulsion, que tu chantes
en toi. Pour entendre
ton pouls, là, je
pourrais suivre
ta veine jusqu’au
cœur.
 

lundi 3 mars 2014

So Deep

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Chaque minute a le
poids d’une existence,
chaque minute a le poids
de ce qui reste. Tu
m’injectes tant de vie,
tant d’énergie blanche
et noire aussi. Je pourrais
rester là, entre ces murs,
dans ces rues si pleines
de belles errances. A revoir
encore ton sourire sur les
draps nivéens, mèches
en bataille sur ton front,
prises dans ta bouche
entrouverte offerte,
tes cheveux en couronne
mon amour. J’encadre
de mes mains ton
paysage. Je me
souviens de cet effet
sur mon cœur dilaté.
Soudain pris d’un rythme
souverain, un indicible
bonheur, de voir apparaître
derrière ma ville
douloureuse, une nuée
d’oiseaux, la douceur
dispersée tout d’un
coup rassemblée.