mardi 12 novembre 2013
Énoncé
D'énoncés en toiles
enchevêtrées, couleur
après couleur, les
morceaux d'un objet
que l'on avait sciemment
égaré, se projettent
a nouveau. Dans cet
espace intérieur, a
double tours fermé.
Je préfère ton corps,
je préfère cet espace
là, a ce champ de
ruines qui s'étend
parfois devant mes
passés. Je me dis
comme ça que cela
va s'évanouir, qu'ils
vont bien disparaître,
une bonne fois pour
toute. Mais c'est
comme un écho, si
lointain d'abord, puis
si proche. Je me dis
laisse-le passer. Qu'il
s'en aille. Aux oreilles
ce bruit profond, que l'on
accepte enfin...Je préfère,
et de loin, la soie parfumée
de ta peau, a ces mains trop
puissantes sur mes
épaules.