Mais que faire de ces
heures, sinon t’entendre
doucement respirer
dans mon dos. Lèvres
sur ma peau, souffle
chaud qui me renverse.
Mais que faire de ces
sombres idées, sinon
les évaporer comme
de la sueur parfumée.
Quand nos corps se
sont engloutis, un
peu détruits, beaucoup
meurtris dans ces bonheurs.
Sais-tu que tu peux me perdre ?
Que je peux disparaître
comme ça, en claquant
des doigts, en claquant
tout court. Que ma présence
n’est jamais acquise. Qu’il
faut la voir, et la chérir
peut-être, si je le mérite.
Nulle illusion, plutôt le
doux silence d’une
certitude, d’un serment
échangé, qui ne s’enfuira
jamais, tant que mon
souffle sera l’harmonie
du tien.