C’est souvent l’
ambigüité du corps,
son engagement, ses
mauvaises passes, ses
possibles oubliés.
Parfois sa beauté,
savoir ce qui s’est
passé, ce qui a pu
le satisfaire, le
détruire, lui rendre
sa grâce, l’anoblir
ou l’humilier.
Et puis ce temps
arrive où rompu,
il se rend justice,
en se livrant tout
entier à tes mains.
A l’attente insensée
que l’on peut sentir
sur les épaules, si
tendues puis relâchées.
Ce poids dans les rues,
supporté, traces de
fureur longtemps...
Par la plus rigide
des institutions.
C’est souvent l’
ambigüité du corps
qui finit par l’emporter.
Je te le remets, à toi
seule. Maintenant...
Manière de revivre,