vendredi 31 octobre 2008

Shed Blood


Une Ville Sans Nom 334
Mise en ligne par YK.2

Qu'on se donne en
Pâture - sur un calme
Artificiel - en rappel à
L'ordre - des mois
Comme ça c'était
L'horreur - pour avoir
Une certaine idée - certaine
Et mieux encore : on pense
Highland Park - de suite
Les dégâts sautent au
Visage - pas seulement
Des trucs moches - drôles
Et pitoyables - dramatiques
En un seul - c'est arrivé si
Souvent : par un cyclope
Phénix - modèle cuivré
D'entrevoir une - furtive
Entrée - ce qu'il et qui n'
Existait pas - ce qu'il
Ne pouvait et puis merde
Autant suivre les canalisa-
Tions - coeur ouvert - dans
Cette artère en cours
Même vétuste elle irriguait
Les mecs sont écoeurés :
Quand tout sera - quand
Sera fini et bien eux - eux
Seront morts - c'est ainsi
Et tout ce qui sortira à
Présent sera marqué de
La violence - ne pas ce
Qui se trame - quelque part
Donne le sens - gravement
Morphine addict - sans
Arrêt - fonce fonce
Et fonce dans la jeune
Et brave - rongée par
L'angoisse - n'est-ce-pas
Superbe ? Ce climat rénove
Baise aussi - ça arrive
It's no mortal use - c'est
A fond - les décombres
Au milieu de la : macules
Sur fond d'état transfert
Ou le prix du sang - ce
Qu'il faut verser pour
S'autoriser à poursuivre

jeudi 30 octobre 2008

He Wants A Cold Beer




Différent selon des


Progrès - son coupable


Et charnel avenir : cloué


Sur motif d’un vert


Pâle - c’est très clair


Un peu trop - à ce rire


Demoiselle payée pour ça


Détourne amer mais bon


Qu’ils sauvent mâchoire


Si altérée - juste pour


Ce rire qui part dans le


Vide - pauvre et l’occident


Qu’il faudrait mais bon


Elle est agréable à voir


Ce n’est qu’un et puis les


Autres - les autres aussi


S’agit de les - de les sauver


Vent debout comme on dit


C’est ridicule - ridicule


On va dire que ça mérite


Une bière - je la bois pour


Lui - enfin façon de boire


Et de voir - et comme je l’


Avais la ville est si - si belle


Et si blanche - vrai qu’elle


Est agréable mais distante


Aussi - un peu gênée sans


Doute - je comprends ça


Je comprends plein de choses


Referme en quittant Bellevue


Mon numérique - ce poids


Qui écrase au niveau de ma


De mon silence - et remplir


Les blancs d’un compte


A rebours - cheveux contre


Vitre - s’en aller - c’est ça


Partir c’est possible même


En fixant des façades un


Jeu massacre - je garde


Quelque chose d’avant


Même si depuis c’est


Déjà - je comprends elle


Est distante - je comprends


Ca - j’arrête pas d’en prendre


Et tout ce corps...

mercredi 29 octobre 2008

The Worst

Je n’ai jamais le

Geste - le geste

Attendu - c’est-à-


Dire ce rêve un peu


Faux - un peu


Faux et troublé


A frôler la caricature


Comme des langues


Se mélangent pour faire


Genre et s’y teintent d’


Epouvante mais c’est bien


C’est faux - délicieux


Remarquable - bien


Et s’y perdent et l’audace


Du faut-voir-comme


S’éteint là pour d’un


Coup - pas deux un seul -


Devenir à douter de soi


Des autres de tout


Les clubs sont là pour


Ca - pour se dire qu’on


Aimerait essayer mais


Que non on peut pas


C’est trop laid la


Lumière aujourd’hui


Passe pas - I’m over


The worst - I’m over


The worst - mais non


C’est ce qu’on croit -


Toujours - suffit de


Sortir à minuit - on voit


Bien que non - des dingues


Parmi les saints des crapules


Des flics en patrouille


Suffit d’un rien : hématome


Sur bras et quoi ? On trébuche


Dans le presque - d’un coup


Ne reste que promesse de


Noir - qui siffle et s’enroule


Comme parole aux épines


On recule et voilà encore


Ce décor éclairage bleu


Qui force le jeu - ce peu


D’un jour - pour des rues


Précaires - épouvante


Remarquable - et quoi ?


Son pire ennemi...




mardi 28 octobre 2008

Seamy Side Of Life



Comment les apparences


Violemment se battent


L’intensité du réel


Du con ! Pauvre inva-


Lide qui se ment diffus


Et les souvenirs - sorti


Du rang vers cette heure


A l’intersection respirant la


Fin - sur un fond de ciel


Ce jour de Brest si clair


A la musique limpide


Comme un chant Texas


Et des fantômes en veux-tu


En voilà - le goût du


Construit à la hache pour


Nourrir les fantasmes


Ca force bien le dépit


Toutes ces portes de la


Ville passée - au milieu


D’une mort invisible


Il respire ? Tu parles...


Moi je vois des espaces


Qui perforent et m’arrachent


C’est ainsi que j’aime


L’immense - il écrase


Sa gueule de néant


Sur des fractures si


Belles pour assainir


L’air du monde - au port :


L’ouverture d’un large


Contre ces protections


Etouffantes - d’une extrême


Rapace - le regret à


L’attache nouvelle - le


Long d’une palissade


Liberté - peut-être suis-je


Trop défait ou trop de la


Ville - à bout de l’ancien


Y a sûrement un truc de


Ce style - genre d’excès :


Ailleurs c’est vieux et ça


Refuse - alors que perfuse


L’envie du large - être


La vitesse comme on


Effondre les défenses...

lundi 27 octobre 2008

Voyage Out


Une Ville Sans Nom 327
Mise en ligne par YK.2

On court après
L'amorce - cette
Amorce légendaire
Qui allume partout des
Vies - tailladées au
Coeur des masses
Electro-cités - par le
Sommeil de l'ange
Exécuteur - le centre
D'une alcôve morte
Et enterrée - ici
Ouvre les yeux sur
Les tares l'âge physio
Toutes ces taches
Dégrade au nom du père
Du fils et du saint-esprit
Capturé - pris dans ces filets
Tendus sur des tours
Vides que le vent résiste
De la pluie du soleil
Derniers feux et l'âge
On y est - en plein
A se couper net
Et cendres - entre toute
Prostitution - sera
Comme ce vent qui
De ses ailes enveloppe
Le crime - un adultère
A nos plaies : c'est un
Emprunt Osée - le retour
Est si...Il s'annonce dans
La corruption - comme
Une pègre de l'esprit
Toutes ces agressions
Disparaissent peu - elles
S'immolent infidèles
Pour ça qu'on amorce
Légende bouteille...

vendredi 24 octobre 2008

Words Fail Me



Eternise pour quoi faire ?


Entendre le bruit de la vie


Et juste ça c’est cruel


Le don innocent et aussi


L’intérêt bien senti


Berceuse chimique à


La couleur ennemie


Un jackpot d’enfer


On y gagne la paix


Et l’espoir - pouah !


Ca m’rappelle ces pourries


D’ordures - des sacs-poubelle


Remplis de viandes périmées


Trimballés par kilos


Même que le sang y coulait


Du plastique - une montagne


En putréfaction - tout un


Local à ras bord de cette


Merde avariée - le patron


Celui qu’avait cette Audi


Toutes options était


Content du travail - c’est


Bien continue qu’il disait


Putain...Le don de la santé


Y a pas plus dingue comme


Volonté d’en finir avec le


Bruit - ça coule en rouge


Et puis tu coules à pic


Pour un air stérile - hélas !


Encore baisé par l’angélique


N’empêche à présent j’


Connais l’odeur de la viande


Qui pourrit - alors la panique


Très peu pour moi - je suis


De la viande dans un Levi’s


Mais j’ai quand même mal


De voir ça - ce don empoisonné


Pour des lèvres en sursis


Oh ! Terrible et triste relique


Par un jour naissant - solitude


Blême et désarmée










jeudi 23 octobre 2008

North-Facing

Bloc détaché avec

Ce cool propre au

Temps fumeux


On voit tout blanc


Comme un voile


Machin un peu confus


A rendre plus calme


L’impression de flotter


Doucement - malgré


Soi dans une amère


Potion sédative


Pas même un peu


Alcoolisée - que dalle


De la flotte ouatée


Un truc de parfumerie


Vendu au prix de l’or


Pour la peau - et se


Dire que derrière se


Cache ce qu’on fuit


Avec le seul regret


De ne pouvoir se


Botter le cul - l’est trop


Tard - la jambe peut


Plus monter si haut -


A l’échange de quelques


Insultes un solide récif


Humain condamné au


Silence - et moi par


La même occasion


Ouvre grand la bouche


Mon garçon et crève !


C’est de l’or comme du


Mercure - tout ici est


Métal et contamine


Ca en dit long sur la


Suite - ce blanc qui


S’installe entre les lieux


C’est le début de la chute


My hands are cold...