Il y a l’eau
Qui ruisselle
Qui éteint les cœurs
Et fait briller le béton
Comme du marbre
Tous ces immeubles
Qui deviennent
Des masses mouvantes
Sculptures inachevées
Livrées comme des corps
Aux regards avides
Au ciel blanc
Qui ressemble
À une page
Que l’on voudrait
Remplir de tout ça
De tous ces bruits
De toutes ces formes
Qui relèvent d’un rêve
Sorti de terre
Comme d’un voyage
À sa fin
Terminal quartier
Posé sur les hauteurs
Qui furent religieuses
Puis industrielles
Avant de s’embraser
Et de se vendre