Si tout est mort
La part de l’ombre
Posée partout
Ne sert plus à rien
Ne salue plus rien
Ni mémoire
Ni passage oublié
Tout se referme
Et demeure ainsi
À bout de bras
Comme on s’habille
Pour disparaître
Chemin vers
La ville toujours
Terrain où
Le sang coule
À flot comme le
Mouvement infini
D’un mot déposé
Après l’autre
L’ombre retrouvée
D’une présence aimée