Pour cette raison
Ta main ouverte
Posée sur le drap
Me rappelle
À la nuit
Ce cantique
Si lointain
Son air sombre
Qui ruisselle
Emportant
La haine
Que je porte
Parfois
Contre le frémissement
De la guerre
Et les insolences
Trop musclées
Pour être honnêtes
Bruissent alors
Les arbres
Ton corps
Se tournant
Vers la fenêtre