Au bord de l’arrachement
De l’interligne si fin
Et pourtant rien ne change
Et ne changera jamais
Comme une place inchangée
Que l’on traverse depuis
Des siècles et des siècles
Et qui s’est endormie
Au milieu du mouvement
D’une ville morte
Toujours ressuscitée
Et qui s’étend encore
Et toujours
Alors qu’aux portes
De la rupture intérieure
Une armée se lève
Et toute la solitude
S’éveille au combat