Ce que l’ombre
Peut fuir jusqu’à
La fin du jour
Comme des pas
Qui s’élancent
Dans le vide
Ne peut
S’écrire
Autrement
Qu’avec
Des silences
Le souffle
Court d’une
Marche achevée
Ce qu’il y a
De plus vieux
En soi
Ce qu’il y a
De plus précieux
Comme le rempart
De nos craintes
Les plus enfouies