Dans l’air presque
Chaud d’une saison
Le temps de l’isolement
Des faubourgs trop
Lointains devenus
Des banlieues
Où l’on marche
Pour voir ce qui sera
Comme on roule
Dans l’obscurité
Avant le jour
Là on distille
La mort après d’autres
Pour s’habituer
Sans y arriver vraiment
Et se perdre
Dans la géométrie
Des villes