Ce parfum de tristesse
Comme un don de la nuit
Les heures profondes
Y songent et oublient
Comme au vain souffle
Un jour jusqu’au matin
Qui cessa d’exister
Ce très naturel décès
Aurait pu l’emporter
La dernière minute
Achevée dans l’aube
L’instant eut cet égard
L’élégance sans fard
De blêmir avant de fuir
Ce qui me hante encore
Je l’emprisonne toujours
Comme un démon endormi
Pénétrant les ténèbres