vendredi 15 mai 2020

Ce Point Dépassé


















Par ce temps figé
alors que tu me
touches - que cela
m’a sauvé - mais tu
le sais - d’une
évasion - c’était
partir en vain - c’était
partir pour rien - à
grands pas d’une
aube à la ramasse -
ces maudits pas
qui brisent - tes mots
comme une liesse
m’ont retenu …

un monde intérieur
que d’autres trahissent
et poussent dans l’abîme. 
Je regagne un quartier,
on dirait qu’il s’acharne…
J’essaie d’y voir clair,
les tourbillons m’
emportent et me lavent. 
Comme débarrassé
des soupçons, des
nouvelles chutes dans
la foule. Cette foule
et son goût de vengeance…
Je regagne au pas d’un
étranger mon logis, 
dans lequel je surnage
sans dessein. Telle est
la voie, avec le blanc
d’un vin…Tes gestes
me paraissent comme
au clair d’un été. Alors
que dehors s’acharne
toujours…J’entends
grandir la clameur des
vents. Aux étages surtout,
les portes qui claquent…