Par ce temps figé
alors que tu me
touches - que cela
m’a sauvé - mais tu
le sais - d’une
évasion - c’était
partir en vain -
c’était
partir pour rien -
à
grands pas d’une
aube à la ramasse -
ces maudits pas
qui brisent - tes
mots
comme une liesse
m’ont retenu …
un monde
intérieur
que d’autres
trahissent
et poussent dans
l’abîme.
Je regagne un
quartier,
on dirait qu’il
s’acharne…
J’essaie d’y voir
clair,
les tourbillons
m’
emportent et me
lavent.
Comme débarrassé
des soupçons, des
nouvelles chutes
dans
la foule. Cette
foule
et son goût de
vengeance…
Je regagne au pas
d’un
étranger mon
logis,
dans lequel je
surnage
sans dessein.
Telle est
la voie, avec le
blanc
d’un vin…Tes
gestes
me paraissent
comme
au clair d’un
été. Alors
que dehors
s’acharne
toujours…J’entends
grandir la
clameur des
vents. Aux étages
surtout,
les portes qui
claquent…