L’oubli comprend
Les armes et
La lumière
Ce temps
Brusque
Et convulsif
L’étrange
Sensation
Hystérique
Que l’on fuit
Ne pas fléchir
Sous le poids
De ces mots
Suffoquant
Paroles démentes
Qui courent les rues
Comme des possédés
Dans le soir tombant
D’une époque engloutie
La poitrine oppressée
Et le souffle court
Ce que l’oubli
Ne peut emporter