Je ne tiendrai
Pas à grand-chose
Un souvenir peut-être
Une élégie sûrement
Une œuvre forcément
Incomplète
Un corps toujours
Sollicité
Que l’on pousse
Jusqu’à la conclusion
Que l’on espère écrire
Je regarde ainsi
La circulation
Cette agitation
Qui comble les vides
Je regarde dans
Le blanc des yeux
Ce décor étincelant
Qui invariablement
M’aveugle
Je regarde la courbe
De ton dos
L’inflammation
S’envole
Ce moment précis
Que je garde
J’en fais une
Part de moi