Il y a
Dans ces mots
Une sorte
D'adieu royal
La rage
Des vaincus
Qui ne se rendent
Pas
Le souffle
Désordonné
Toujours la
Jeunesse défunte
Cette nuit
Qui enveloppe
Notre inconscience
Bien trop lucide
Un genre
De compte
Débiteur
L’âme entière
Le temps lapidé
Tout ce que
Les doigts
Ont dilapidé
Dans le cœur
Au fond
Un poignard
Et puis l'art
Sans délai
Enfin le silence
Qui retombe et
Qui éloigne son
Tombeau