Toutes les forces s'opposent
Et réclament leur dû
Le vent qui se lève
Nous libère
De cette guerre
Étrangère
Toutes ces défaites
Que l'on traîne
La vie qui passe
Nous entraîne
A périr
Toutes nos grâces
Animales nos gestes
Dispersés ne sont là
Que pour fuir
Le funèbre
Tous ces matins transparents
Nos grands paysages précieux
Nous préservent
De toutes ces
Possessions tragiques
Décharnées comme
Du bois mort