L’image des rues
Dessinant
Des ombres immenses
Armées de
résidences
Qui touchent à peine
Le sol
Silhouettes vénérables
Et douloureuses
Que l'on frôle
Avant qu’elles ne
Se dissipent
Et s'en aillent
Dans les brumes
D’une ville
A la surface
Parfaite pour
Vivre avec la
Tristesse du monde
Que le vent emporte
Rapporte et transforme