Où ton esquif
Se dirige
Un pur produit
Qui fut jadis
Ce lieu craintif
Qui était l’aube
Et le soir de ton
Cœur
Ce frémissement
Aux lettres pensives
Que l’on déchire
En parlant d’amour
Puisqu’on le vit
Devient ton chant
Et souffle des vers
Qui s’emparent de
Nos tombes
L’hiver est ignorant
Le tueur infatigable
De ces temps sombres
Où l’éclair gronde
Mais l’aube revient
Toujours à ton
Seul orant