Sors de cette
figure
De la ville orageuse
Cette vieille empreinte
Au fond de ton esprit
Noire pensée
Attachée au mot vengeur
Ce mot qui dévore
Sors de cette figure
De cette première parole
Qui effraie jusqu’au bout
Les êtres et fait
De leur chair une argile
Même pas sacrée
Épuisant jour après
Jour ce qui bat
Dans ta sombre
Poitrine
Sors de cette figure
Que l’on dit morte
Mais que l’on fête jusqu’
Aux limites
Maintenant te
voilà
Grave et pâle
Comme un secret
Du monde