Les stries dans ton cou
d’un doigt je les suis,
elles me chavirent, à travers
l’étoffe ouverte, et se
détachent de la blancheur,
comme des fils de soie, sillons
marquant le désir. L’empreinte
indélébile et dressée face
aux heures dans une
pénombre bleutée.
Illuminant les murs
marbrés, lambeaux
d’une cité, les mains
sur ta nuque. Au rebord
d’un abîme si gracieux,
de rues entrelacées,
sur des visages revenus
en mémoire. Des coutures
contre mes années
plissées, déployées
jusqu’à l’outrance
et les risques. Au
cœur affaibli, puis
relancé, alors que
ces figures brisées
s’éloignent.