Ça disparaît
comme les fonctions
vitales - ça couvre
un corps d'électrodes -
ça ressemble à
l'amour intensif -
tellement connecté
à la vie qu'on se laisse
porter tous les jours
Je puise dans ma
mémoire mais n'y
trouve rien d'aussi
présent que ton souffle -
pas même ce qui se
manifestait à l'écran -
ce contrôle pour être
flambant neuf -
et ne plus respirer
l'absence -
Je n'ai plus d'images
juste un pied devant l'autre -
et j'avance dans les couloirs
du métro en me dévouant
à ta peau