Etreindre une ligne d’horizon.
En attendre la lumière. Et son bruissement comme la promesse d’un mieux. S’attribuer
pour s’armer le courage d’un sage. Et broyer dans ses mains la volonté
agonisante, les souvenirs confus qui précèdent un déclin. Il ne s’agit plus de
narration. Mais d’un moment hésitant, d’une occupation étrangère. De cet
horizon brumeux justement. De ses cris étouffés, que l’on transformera, à coup
sûr, en mots ruisselants.