Toujours les mêmes fatigues
les mêmes fatigues surmontées
comme un défaut d’origine
un défaut réparé
sur ton corps un court instant
je dépose mes pensées
les plus inavouables
toujours les mêmes luttes
les mêmes luttes achevées
comme un ennemi bien
ancré
sur ton corps l’espace
d’un instant je m’
abandonne au secret
me dissoudre là
voilà parfois le projet
cette réalité jamais
éteinte ni trahie
pour ainsi dire
l’essentiel ton
ciel entre ma
tête et son cardi